DE HENRI IV. 495 tilshommes et autres portant les armes, lesquels rentrentaprés en ce i dict royaume, et peuvent avoir de mauvais desseings, et, par le moyen de ces allées et venues, les mettre à execution, au prejudice de nostre service. C'est pourquoy je ne veux plus que vous laissiés doresnavant sortir ny passer par ma ville de S‘—Quentin, pour aller au dict Pays- Bas, aucunes personnes, de quelques qualitez qu’elles soyent, ayant façon. de gentilhomme ou portant les armes, s’ils n’ont un passeport de moy en bonne forme ; mais, au contraire, je vous commande de les arrester prisonniers et retenir sous bonne et seure garde, _jusqu’à ce qu’aprés m’avoir adverty de leurs noms, je vous aye, sur ce, faict entendre ma volonté. Donnés-y donc ordre, comme a chose que je desire et ay à cœur, et en quoy vous me ferés service tres agreable : priant Dieu, Mons' le vicomte d’Auchy, qu’il vous ayt en sa saincte ' garde. Escript à S‘-Germain—en-Laye, le dernier jour de juillet 1.605.
- DE nnurvirtn. 1605. —'3 Aoûr. . Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. II, chap. 51., [A M. DE BOSNY.] l Mon Cousin, .l’ay commandé au s' de Villeroy vous mander mon ' intention sur les poincts contenus en la lettre que vous luy avés esj cripte le XXlX° dupassé, qu’il m’a presentée et lue. Ce qu’il me reste donc à vous faire scavoir, c’est que je suis à bon droit tres content de falfection, prudence et hdelité avec quoy vous me serves où vous estes ; esperant que les evenemens respondront au bon devoir que vous y employés ; à quoy vous aves desjà donné tres bon achemine- ment ; mais, quand il y auroit quelque deffault, je suis tres asseuré qu’il ne procedera de vostre part et que vous en serés plus marry que 'moy-mesme. Cela aussy ne rabattra rien du gré qui vous sera deu ny du contentement qui me demeurera du service que vous y aurés faict.
