Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/517

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DE HENRI IV. 501 i Bulliere, mais non avec le s' de Sainct-Bonnet ; et le sieur Verdelin, qu’il envoya pour leur faire les deH’enses de ma part et commandement de le venir trouver, les trouva en chemise, ` deux contre deux, et les empesclia de se battre ; mais pour cela on ne les apeu encore accom- moder. Jlay mande au s' de Cliamberet de mé revenir trouver. Je fais estat de partir dans deux jours d’icy pour m’en aller à Paris, ou aprés avoir sejourné cinq ou six jours, aller à Fontainebleau. M* de Rosny est sur son retour de Chastellerault, et mlasseure que tout ira bien pour mon service. En Flandres, il ne se fera guere de choses ceste année. M" le prince Maurice, ayant asseuré sa c nqueste de l’année passée, est allé en Frise aprés Spinola, qui commence à decheoir de reputation, de quoy l’Archiduc n’est nullement marry. Je vous prie d’avoir l’œil bien ouvert à tout ce que vous apprendrés importer mon service pour A m’en advertir. Je vous recommande encore un coup faire user de dili- gence aux deputez de Bearn, carcest allaire commence de me peser sur les bras, et à ceste lois _i’y veux mettre lin à bon escient, et de façon que les uns et les autres auront occasion d’estre conteus de 1uoy, qui les aime egalement : et sur ce, je prie Dieu, Mons' de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Sainct—Germain—en- Laye, le x° jour d’aoust 1605. HENRY. nm ronmms. Mons" de la Force, comme je faisois fermer ceste-cy, j’ay receu la vostre du XXlXc, pour response à laquelle je ne vous diray autre chose, sinon que vous me ferés service tres agreable de faire haster les s“‘ de Salles et de Dizerotes, car je n’attends que leur arrivée pour depesê cher les evesques de Bearn et me les oster de dessus les bras.