(LO . I LETTRES MISSIVES chose, vous y pourvoyés, comme je vous en` ay desjà escript. Le ` tresorier des menus n’est point icy (quoyque vous luy ayés desjà commandé par deux fois, comme je l'ay bien sceu), ny personne pour luy, qui paye les debris des logis où je loge, de façon que nous pas- ` sons sans payer, qui est une grande honte. Envoyés-le querir, et donnés ordre qu’il s’acquitte mieuxi de son devoir zpriant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Espernay, le if jour de mars 1_6o3. - ‘ ', HENRY. A i I mn Nrurvirma. ` ' l603. — A MARS. — l’°. A _ - Imprimé. -- Economies royales, édit. orig. t. II, chap. -13. ' ' [A M. DE ROSNY.] ° Mon Cousin, Je vous escris la presente à part, à cause du subject d’icelle que__je` desire n’estre sceu que de vous. Les Estats des pro- vinces unies des Pays-Bas m’ont prié par lettres, que m'a envoyées Arsens, leur permettre de faire en mon Royaume la recreue des com- pagnies 'françoises qui sont à leur service, sans quoy il semble, par ce i qu'eux et le dict Arsens escrivent, qu’ils ne puissent se mettre en ' campagne et executer leurs desseings ; en quoy je veux bien les con- tenter, car vous sçavés combien il m’importe'de le faire. Toutesfois, - je desire que cela soit faict le plus couvertement et promptement qu’il sera possible, pour les raisons, que vous sçavés aussy bien _que moy, qui m’y doivent mouvoir d’en user ainsy. A _ceste fin, envoyés querir le dict Arsens incontinent que vous aurés receu la presente ; scachés ` de luy comment et par quelles formes ses maistres et luy entendent faire les dictes recreues, et luy dictes que je ne trouve pas bon qu’elles soyent faites par les cappitainesny par les officiers, car nous avons trop recogneu et esprouvé leur indiscretion en celles qu’ils ont faictes cy- devant, dont j’ay eu infinies plainctes et reproches ; mais il me semble que le dict Arsens peut facilement retenir et asseurer sous main et
