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LETTRES MISSIVES


du pays à recognoistre la justice avec leur Roy. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontai- nebleau, le vnf septembre 1605. ` ‘ HENRY. V . nm meurvirrn. 1605. -- IO SEPTEMBRE. — I"°. ` Imprimé. — OEconomies royales, édit. orig. t. II, chap. 51. [A M. DE ROSNY.] _ Mon Cousin, J’approuve le conseil que vous m’avés donné par vostre lettre du 1Xc de ce mois touchant vostre voyage de Limosin et ce que nous y devons executer ; mais, pour ce faire, il est necessaire de faire advancer le choix et le partement des olliciers desquels nous voulons composer la chambre des Grands jours que nous avons ad- visé y employer. Au moyen de quoy je vous prie y donner ordre de vostre costé, comme j’ay escript au s' de Sillery qu’il face du sien. Je trouve fort bon aussy que vous envoyiés promptement un ingenieur ou un commissaire d’artillerie à Usson pour recognoistre si l’on peut bien desmanteler la place, et que nous laissions les munitions de bouche et de guerre qui estoient dans le chasteau à ceux auxquels la. royne Marguerite les a delaissez ; et d’autant que jespere vous voir bien tost, je ne vous feray la presente plus longue : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde Escript à Fontainebleau, le x" jour de septembre 1605.

HENRY.

ne uurvirrs. _