52À LETTRES MISSJVES gentilhomme est mort à mon service, aprés mlavoir assiste en ces dernieres guerres, et que je scay la plus grande partie de ses debtes proceder à cause de II1011 d1ct SBFVICC, la perte de ses pereq et mere5 au bas aage ou il se retrouve me convient à contribuer ce remede à la manutention de sa personne et maison ; et puis, je desire conforter le [ils en l’inclina1ion qu’il a d’imiter et se rendre digne de continuer l.es services de son pere, dont la memoire m’est tres lresche et recom- mandée. Je vous prie donc ne dilierer luy depescher le dict respit pour ce temps-là, et vous lierés chose qui me sera tres agreable. A Dieu, Mons" le chancellier. Ce XVIJE septembre, à S‘-Ger1nain—en-Laye.
1605. — 20 SEPTEMBRE. D Orig. — Archives de la ville de Genève. Envoi de M. Rigaud, premier syndic, et de M. Sordet, ‘ J archiviste. A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS, LES SINDYCS ET CONSEIL DE LA VILLE 'DE GENEVE. Tres chers et bons amys, Le desir que nous avons de bien et favo- rablement traicter maistre Nicolas de Here, prieur du prieuré de S*»Jehan, nous a donné occasion de vous escrire ceste lettre en sa faveur, pour vous prier, comme nous Faisons, de laisser jouir le s' de Here du revenu du dict prieuré ; ce que nous nous promettons d’au- branche de l'illustre maison de Bueil. La chevalier des ordres du Roi, capitaine de duchesse de Bellegarde était encore de cinquante hommes d’armes, maréchal de cettetamille par sa mère Anne de Bueil, camp, gouverneur du Croisic. Il exeroa la fille de Louis de Bueil, comte de Sancerre, charge de grand maître de l’artillerie au grand échanson de France. Cettedouble pa- siege d’Amiens en 1597, après la mort de renté valut au jeune Racan l'accueil le plus M. de Saint-Luc. aliectueux chez le grand écuyer. Il y con- ° Marguerite de Vendosmois, fille de nutMall1erbe, quiétaitdelamaison ;etcette Francois de Vendosmois, lieutenant au_ connaissance décida sa vocation poétique. gouvernement du Maine, et de Francoise " Louis de Bueil, seigneur de Racan, de la Motte, avait épousé Louis de Beuil second fils de Jean de Bueil et de Fran- le 15 février 1588. Cette lettre constate çoise de Montalais, fut conseiller_d`état, que Yun et lautre étaient morts en 1605.
