qu’ils changeront de propos quand ils me croiront ou verront à leurs
portes avec nostre equipage. Le dict duc d’Espernon demande des
ofliciers des vivres, pour faire fournir du pain aux gens de pied, les-
quels il escrit en trouver à peine, et ne pouvoir sans ce secours rem-
plir leurs enseignes. Mandés—moy vostre advis sur cela ; et si vous
jugés que ceste provision presse, donnés—_y ordre dloù vous estes, par
le moyen de d'Escures ou des olliciers et babitans des lieux, ainsy
que vous adviserés estre pour le mieux, en attendant que ceux des
vivres soyent icy, lesquels toutesfois je ne feray mander que vous ne
me l’ayés escript. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa
saincte garde. Escript à Orleans, le xxmf septembre 1605.
_ ms uuurvxtns. [1605.] — 27 snrrnunan. — I'?. Orig. autographe. — Arch. de M. le duc de la Force. Imprimé. - Mémoires de la Force, etc. publiés par M. le marquis un LA Gm11wr, t. I, p. A1 2. A MONSB DE LA FORCE. Mons' de la Force, J’ay receu vostre lettre du xv111° de ce mois par vostre laquais ; sur quoy je ne vous diray autre chose sinon que _j’es- pere vous voir en brel`; car j’espere estre à Limoges en dix ou douze jours. Je vous prie de venir au devant de moy. Vous entendrés toutes ' nouvelles par Duval, qui vous rendra ceste-cy. Croyés—le de ce qu'il vous dira de ma part, et S1 vous pouvés servir par delà 811 attendant que j’y sois, faites-le. A Dieu, Mons' de la Force. Ce xxvif septembre, à Sainct—Laurent-des—Eaux. I HENRY. i