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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/545

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DE HENRI IV. 529 [1605, ] —— 27 SEPTEMBRE. — II"'". i Cop. — Suppl. Tr. Ms. 1009-4. [A M. DE ROSNY.] , Mon amy, Blanchard est venu, qui m’a dit que Pegadon, lieute- , nant de la Marlie, avoit promis de livrer une porte de la ville de Mousson à m' de Bouillon, et que le dict s' de Bouillon le luy avoit dict, et qu’il l’a ouy aussy dire au dict Pegadon. Cest pourquoy faictes- le prendre. ll m’a dict depuis que Pierrebulliere estoit de la partie. Faites prendre garde à ses actions, sans en faire semblant, Vous luy pourrés bien dire, comme par maniere de discours, que vous vous es- tonnés comme il est possible que luy, qui estoit dans le pays et n’en bougeoit (il bantoit tous ces gens-là), n’en sceust rien. Je vous en diray davantage lorsque je vous verray, qui sera bien tost, Dieu aydant, le— quel je prie vous avoir, mon amy, en sa saincte et digne garde, Ce xxvitf septembre, à St-Laurent-des-Eaux.

HENRY.

‘ 1605. — 27 SEPTEMBRE. — III"‘°. Orig. -- A Londres, State paper ojïcc, vol. de Mélanges. Copie transmise par M. Tambassadeur de France. Cop, — Musée britannique, biblioth. Cottonienne. Caligula E, XI, fol, 255. Transcription de M, Delpit. ' p [AU ROI UANGLÉTERRE.] Tres hault, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres amé bon frere, cousin et ancien allié, Ayant le s' de Beaumont, conseiller en nostre conseil d’Estat et pour nous ambassadeur par delà, accomply et depasse le terme de sa legation, et desirant nous servir doresnavant de luy pres nostre personne, pour sa capacité et expe- rience aux alliaires, nous luy avons commandé de nous revenir trouver pour cest ellect, en intention de vous renvoyer bien tost en son lieu un sage et vertueux ministre qui remplisse cette place à nostre con- wrrmas ou sssm 1v.~ -vi. 67 _