tentement et au vostre, et à la conservation et entretenement de nostre
` — mutuelle amitié et ancienne alliance ; et vous prions de permettre et
approuver le retour par deçà du dict s' de Beaumont, lequel nous
verrons d’autant plus volontiers, qu’il nous pourra informer de bouche
de vos exercices et deportemens, et nous rendre compte de sa dicte
legation, de laquelle nous desirons que vous ayés autant d’occasion de
demeurer satisfaict comme nous le sommes des olhces qu’il a faicts
pour llentretenement et accroissement de nostre dicte amitié ; et a
tant, nous prions Dieu, Tres haut, tres excellent, et tres puissant
prince, nostre tres cher et tres amé bon frere, cousin, et ancien allié,
qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Blois, le
xxvif jour de septembre 1605.
Vostre bon frere et cousin et ancien allié,
HENRY.
1605. —— 28 sE1>TEM1s1us :. .
Orig. autographe. - Biblioth. impér. de Saint Pétersbourg, Mss. 883, lettre 2.
Copie transmise par M. Allier.
Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9002, fol. 130 ; — et Brienne, Ms. 41, fol. 387.
À MONS" DE BEAUMONT,
consnntrnn EN Mou comm :. D’ESTAT ET Mou msxssxnnun un imctnrnnnz.
Mons' de Beaumont, .Vay toute occasion de me louer et contenter
des nouvelles declarations et asseurances d'amitié que le roy mon
bon frere a voulu me donner quand vous l’avés veu en la ville d’()x-
fort, dont vous m’avés rendu compte par vostre lettre du xv11° de ce
mois, que _i’ay receue par ce porteur le XX]l1l€§ car il ne m’a rien laissé
à desirer par icelles, que faccomplissemeiit et la perseverance de sa
bonne volonté, à laquelle je correspondray aussy tousjours fidelement
et sincerement, ainsy que _j’ay faict jusques à present. Je suis bien aise
que vous vous soyéstrouve aux disputes publiques auxquelles il vous
avoit convié, comme d’avoir sceu la gloire qu’il y a acquise, d.eue à _
son jugement et à sa doctrine, vertus qui ne _sont moins utiles et
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Apparence
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LETTRES MISSIVES