Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/550

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

53li LETTRES MISSIVES que jevous ay promis de le faire, encores que vostre successeur n'ar- rive à temps pour luy estre presente de vostre main, affin de pouvoir repasser la mer 'avecq vostre famille devant la rude saison. Mais vous laisserés la vostre secretaire, avec charge de nous donner advis de ce qui surviendra et executer ce qui luy sera commandé pour mon ser- vice, en attendant la venue de vostre successeur, qui ne tardera gueres a se rendre par delà aprés vostre partement : et comme vous m’avés tres dignement et iidellement servy en la dicte charge, assen- rés-vous aussy que vous seres le tres bien venu, et que jlauray plaisir de vous tesmoigner le contentement que j’en ay. Je prie Dieu, Mons" de Beaumont, qu’il vousayt en sa saincte et digne garde. Escript à Blois, le xxv11_]° jour de septembre 1605. '

HENRY.

. ne Nsurvixtiz. [1605.] —— 29 SEPTEMBBE. Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9089, fol. 1. A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, Depuis que vous estes party d’auprés de moy jlay y esté adverty que le s' d’Antragues faisoit faire des cordes et des pou- lies, pour donner moyen à mon nepveu le comte d’Auvergne de sortir de la Bastille ; et, pour en estre plus asseuré, _j’ay envoyé saisir les cordes, qui ont esté faictes par un cordier demeurant à Milly, qui a recogneu les avoir faictes par le commandement du dict s' d’Antragues, ce qui m’a donné occasion de le faire arrester en sa maison, où les dictes cordes et poulies ont esté trouvées. Jlen apprendray davantage par le retour du s' de Berangueville, lequel a eu commandement de moy de llarrester. .l’ay aussy mande à celluy qui commande en la Bas- tille, en l’a.bsence de mon cousin le marquis de Bosny, qu’il ayt l’œil à ses gardes, et qu’il y donne llordre necessaire pour estre seurement ' gardé. Le duc de Bouillon a envoyé l’un des siens pour mettre Turenne et les autres forteresses qui luy appartiennent entre les mains de ceux