' DE HENRI IV. 535 que j’ordonneray. J'en attends feffect, et ce pendant je continueray ` mon voyage et passeray par Chastellerault : priant Dieu, sur ce, qu’il vous ayt, mon compere, en sa garde. Ce xxixe septembre, a Blois.
1605. — 30 sE1>rEMsaE.—I'°. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 51 . — [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, Le s' de Villeroy vous a escript par mon commande- ment ce que le duc de Bouillon m’a mande et faict offrir par celuy qu’il a envoye vers moy, dont j’ay appris par vostre lettre du XXVIIÉ de ce mois que vous avides eu advis devant la reception de sa lettre. Je _ n’avois estime à proposde retrancher ou contremander fequipage d'artillerie que nous avions faict estat de mener, devant l’execution des offres du dict duc, afhn de ne despendreldu tout de la volonte des autres, combien que je nlaye pas opinion que ceux qui gardent les maisons du dict duc refusent d'obeïr à ses mandemens, encores ` qu’aucuns ayent dict qu’estant baillées pour la seureté de ceux de la religion pretendue reformee, et, comme telles, gardées par ceux qui i en ont la charge, ils pourroient se servir de ce pretexte pour colorer le dict refus. Donc, pour besogner plus seurement, _j’ay bien com- mandé que l’on envoye à la Caillaudiere vostre lettre, par laquelle vous luy mandes qu’il licentie les chevaux dont elle fait mention ; mais je luy ay faict escrire qu’il sursoie encore le dict licenciement _jusqu’a _ ce que nous luy commandions, et que seulement il retienne les dicts — chevaux auprés de luy ; et si tost que nous sgaurons que Villepion - _ sera dedans Turenne, nous ferons le dict licenciement. Ce pendant je luy escris qu’il satisface au reste de vostre dicte lettre. Je fais tous- jours estat de partir d’icy dimanche ou lundy au plus tard, d’aller au Plessis-lez-Tours en deux jours, en sejourner un, et aprés passer à _ Chastellerault, où je m’attends vous trouver, ainsy que je vous ay es- cript. La Royne ma femme m’accompagnera encore jusqu’au dict
