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retour ne sera si prompt que je le pensois. Il y faillit avoir hier une grande querelle entre m' d'Eguillon et le segnor don Jouan POIIP le rang du logis. Nous verrons aujourd’huy comme nous accommoderons cela. Seulement vous diray—je que vostre oncle, quand il est en colere, est hors de toute raison. J’ay haste de partir, car je fais une grande journée ; qui me faict finir en vous donnant un million de baisers. Ce Xlle octobre. » 1605. —— 12 ocroenr. — II“‘°L Orig. — Archives grand-ducales de Hesse-Cassel. Imprimé. — Correspondance de Henri IV avec Maurice le Savant,.p. 2l16. A MON COUSIN LE LANDGBAVE DE HESSB. Mon Cousin, A la premiere cognoissance que j’ay eue des nouvelles hrouilleries que le duc de Bouillon et les siens avoient suscitées et esmeues, je voulus vous en donner advis par messager exprés ; ce fut dés le XIXC du mois dlaoust par David, ceste prompte communi~ cation m’ayant semblé necessaire, tant pour le compte que je fais de vostre allection, que à cause de la parole tres favorable que je vous avois donnée par le s' de Widema1 kre touchant le dict duc. Depuis j’ay dilieré vous escrire, attendant tousjours le retour du dict David, duquel je n'ay encore nouvelles,. dont je suis un peu esmerveillé et en peine, craignant qu’il luy soit survenu quelque accident ; car je sçais que plusieurs sont marrys et jaloux de nostre bonne correspon— dance, laquelle toutesfois, comme vous sçavés, n’est fondée que sur le bien public et n’a aultre but que d’en procurer et advancer l’efl’ect, tant pour la Germanie que pour la France, mesmes sans faire injustice ny prejudice à personne quelconque. Or, mon Cousin, vous scaurés par la 'presente, que je n’ay cessé de rechercher la verité des premiers advis qui m'avoient esté donnez des dictes brouilleries depuis le partement du dict David, ne me pouvant veritablement persuader que le dict duc de Bouillon (lequel faisoit lors toute demonstration de rechercher ma bonne grace, y
