DE HENRI IV. ' 581 et s’en va maintenant par delà pour l'expedier ; de sorte que vous pourrés, estant entré en fonctions], vous en revenir. Mais, auparavant, comme je sçay que vous estes de longue main instruict des affaires qui i appartiennent à la dicte charge, je desire que vous en informiés bien exactement et amplement le dict s' de Salve, aflin que je puisse rece- voir de luy, par dela, les mesmes bons services que vous y avés rendus. Me promettant que vous en ferés vostre debvoir, je remets par deçà à vous dire le gré et contentement de vos services, et à les reco- gnoistre en ce qui slollrira pour vostre contentement, selon que vous ` l’aurés bien merité : et sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons" le president, en sa saincte garde. Escript à Paris, le xv° jour de feb- vrier 1606. ` HENRY. - POTIÈK. i [1606.] —— 22 iuâvninn. Orig. — Arch. grand-ducalcs de Hesse Cassel. Imprimé.- Correspondance de Henri I V avec Maurice le Savanf, p. 289. A MON COUSIN LE LANDGRAVE DE HESSE. Mon Cousin, Vous sçavés mieulx que nul autre des princes d’Alle— magne ce qui s’est passé aux affaires du duc de Bouillon, et les condi- tions advantageuses pour luy et trop injustes pour moy, que je luy ay proposées pour le ramener à la recognoissance de son dehvoir et de son obeîssance ; mais voyant sa contumace, _i’ay esté contrainct de prendre la resolution que vous entendrés du s' de Montglat, gouverneur de ma ville et chasteau de Sainct-Maissant, et gentilhomme ordinaire de ma chambre, auquel je vous prie adjouster foy sur ce subject comme à moy-mesmes, et me faire paroistre en ceste occasion, comme vous avés faict en toutes autres, que vous aimés la conservation de ce Royaume, duquel vos predecesseurs ont tousjours monstré d'aH’ectionner la ‘ Cette phrase est mal construite ; les portent à M. de Salve, sfappliquent à mots étant entré en fonctions, qui se rap- M. Vyart.
