DE HENRI IV. 589 delivre. J’ay failly le cerf aujourdhuy, mais je pris hier deux loups : ar où 'lau ure ue ie ran era à la raison toutes les hestes ravissantes P J È CI J g Y - qui s’oppose1 ont à ma volonté. Je ne partiray de ce heu que lundy, mais je ne laisseray de me rendre à Reims mercredy pour y faire la teste. Bon soir, mon amy. Ce vendredy au soir, XVIJC mars, à Nanteuil 1. I HENRY. \\ [1606.] — 22 mas. ' Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. [II, chap. 23. [AU DUC DE SULLY.] I ‘ Mon amy, Hier un homme me vint trouver en ce lieu, qui venoit de Sedan, et qui, n’est point suspect, qui m’a asseuré comme m" de ‘ Bouillon, quoiqu’il face mine de traicter, ne le veut faire nullement, et ne tasche qu’à gagner temps : car il attend-, dans le xx° du mois qui vient, cinq ou six cens soldats, qu'il a faict lever en Gascogne et es environ de Limeuil, lesquels il a faict embarquer à Bordeaux et a. faict lever par le nepveu de Rignac et de Prepondié, sous ombre de recrues qui doivent aller en Flandres pour le service des Estats, comme on m’avoit asseuré, dés que j’estois à Paris, et que je vous dis mes- mement les noms de ceux qui les levent, et que Peucharnaut m’avoit mande. C'est our uo `e vous rie de vous haster, aiiin ue nous Y J P _ les empeschions d'y entrer. Cest homme m’a asseuré que hier ma- ‘ Les secours de comparaison, fournis ce jour-là, non pas à Nanteuil, mais à par Yensemble de cette correspondance, Reims. Tandis que nous le trouvons le 17 étaient indispensables pour rectifier le dé- à Nanteuil, dans la lettre precedente, et sordre des Economies royales. Cette lettre il annonce, dans celle-ci, son arrivée à s’y trouve datée du 27 mars. Or, le 27 n`é- Reims pour le mercredi saint, ce qu’il ef- tait pas un vendredi en 1606. C`ètait le Fectua, comme on le voit dans les lettres lundi de Pâques, et Henri IV se trouvait, du 23 et du ali., ' Cette lettre et la suivante étaient de la main du Roi.
