DE HENRI IV. (19 prenanthors de Paris, je m’asseure que l’on le trouvera chargé de force lettres et d.epesches. F aictes que personne ne saiche rien de tout ce’cy que vous et le dict Bapin s’il se peut, et si d’adventure il est pris, donnés-m’en advis aussy tost et ordre qu’il soit mis en lieu ou personne ne puisse parler à luy, ensemble de la reception de ceste-cy. Bonsoir, mon amy. Ce xv°1 mars au soir, à Metz. . HENRY. _ 1603. — lô Mans. Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9047, fol. 23. Cop. —g Suppl. Fr. Ms. I000 2. _ [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Ayant apprins que vous continues vostre voyage pour me venir trouver nonobstant vostre indisposition, qui est plus grande, à ce que l’on m’a rapportéyqué lorsque vous estes party de chez vous, desirant que vous conserviés vostre santé, et que pour cest effect le repos en quelque lieu de sejour vous sera plus propre que d’est1 e par les champs, mesmes en ceste saison, et par chemins si ineommodes, _j’ay advisé de vous mander de ne passer outre le lieu ou la presente vous sera rendue, pour me venir trouver, et que vous m’y attendiés, si mieulx vous n’aimés aller en vostre maison de Fere attendre mon pas- saige, duquel je vous advertiray. Aussy suis-je resolu de partir bien tost de ceste ville,-ayant pourveu à la seureté de la citadelle, laquelle le _ s' de Sobole a ce jourd’huy remise en mes mains. En peu de jours jlauray donné ordre au reste de mes allaires, et ayant veu ma sœur la duchesse de Bar, et mon frere le duc de Lorraine, qui doivent arriver ce jour d'huy en ce lieu, je partiray incontinent aprés pour m’en retourner à Paris, et vous donneray advis du chemin que je tien-. _ ‘ Les Économies royales datent cette commeadresséelematinàSullyestévidem- ` lettre du 16; mais en la comparant avec ment celle du 15. Le 16 au soir la reddi- ia précédente et la suivante, on voit qu’elle tion de la citadelle était un fait accompli, doit être du 15. L’autre lettre rappelée ainsi que le prouve la lettre au connétable. ' LETTRES DE HENRI lV VI 7
