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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/611

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. DE HENRLIV. 595 i plus, devant le quatriesme d’avril. .l'en enrage. Pour la cavalerie, les recrues sont arrivées aux chevaux—legers, qui sont belles et bonnes. Je i pars demain pour aller a Reteil, de la à Mezieres, puis à Doncbery, et le trentiesme à Mouson, lequel jour y arrivera le regiment des gardes et non plus tost, pour les malheureux chemins que le mauvais temps qu’il faict depuis quelques jours a faicts. Envoyés quelqu’un pour me _ _ fournir des pics, pesles et boyaux, et des chevaux et ofiiciers, pour si ' j’ay besoin de quelques moyennes pieces pour fortilier mon logement. J e ne feray rien mal à propos, et ne perdray une seule heure de temps. ' Je m’en vais faire mes pasques et me recommander a Dieu. Vous sçaurés souvent de mes nouvelles ; et vous asseurés que je suis tous- _ jours vostre bon maistre. Ce xxvf mars, à Reims. HENRY. a [1606.] —— 30 MARS. Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9090, fol. 1. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. U A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE,. Mon compere, .l’ay appris comme la goutte vous ayant quitté vous avoit reprins, et que cella vous pourroit empescher de me venir trou- ver aussy tost que je me l’estois promis ; de quoy _i’ay esté bien marry, pour le desir que j’ay de vous voir pres de moy y faire vostre charge, l ~ ce que je serois bien marry que un autre feist. C’est pourquoy je _ vous prie d’advancer vostre guerison et vostre venue le plus tost qu’il vous sera possible, asseuré que vous serés le bien venu et veu de moy. Au demeurant, vous sçaurés comme m' de Bouillon a com- _ mencé au_jourd’huy de faire semblant de vouloir traicter et me con- tenter, et que messù de Villeroy et dlnteville ont parlé à luy plus de trois heures. Mais je ne croiray jamais qu’il le face, que je ne le voye ` par effecthde quoy je vous advertiray aussy tost. Bon soir, mon com- pere. Ce xxx° mars, à Doncbery.

HENRY.

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