Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/622

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
606
LETTRES MISSIVES
-

ma sœur la Royne Marguerite desire touchant la sentence qu’a esté 4 donnée contre la dame de Vermont, à quoy je vous prie d’apporter tout ce qui sera de vostre auctorité, aflin que 'ma dicte sœur ayt promptement pour ce regard tout le contentement qu'elle desire, et cognoisse comme je l’aime, et son repos et son contentement, et au- tant ou plus que le mien mesme. A quoy m’asseurant que vous ne manquerés nullement, je ne vous en diray davantage, pour prier ieu vous avoir, ons e c ance ier, en sa sainc e ar e. e X11] D M * 1 h ll t g d C Je p avril, à Reims.

HENRY.

[1606.] — 15 avan., Orig. autographe. — Londres, State paper qfice. Antient rqyal letters, vol. 23, B, pièce n° 30. Transcription de M. Delpit. A MONSIEUR MON TRES CHER FRERE LE ROY DE LA GRANDE BRETAGNE. Monsieur mon tres cher Frere, Le baron du Tour, qui n’aH’ectionne moins vostre service et contentement que le mien propre, pour l’hon— neur que vous luy faictes de l’aimer, et parce qu’il sçait ne pouvoir faire chose qui me soit plus agreable, m’a rendu fidel compte des as- seurances que vous luy avés données, et par ellect tesmoingnées en sa personne, de la perseverance de vostre amitié, dont j’ay receu en- tier contentement, ainsy que j’ay commandé au s' de la Boderiel, mon quoiqu'il restât chancelier et chef duucon- rogatives, et c"est à cette occasion qu'il sei], et quoique ce partage entre lui et dit à Bassompierre : « Un chancelier sans M. de Sillery eût été fait au moment ou un sceaux est comme un apothicairesans mariage unissait leurs enfants, avait re- sucre. n noncé avec peine à une partie de ses pré- ‘ Antoine le Fèvre, seigneur de la Bo- cultivé les lettres et passa pour être un des derie, conseiller d'état, maître dihôtel or- auteurs de la satire Ménippée. ll se trou- _ dinaire du Roi, était frère de deux savants vait en Italie en 1 5go avec le marquis de collaborateurs de la Polyglotte d'Anvers, Pisani et le cardinal de Gondi, évêque de Guy et Nicolas le F èvre ; il avait lui—même Paris. Henri IV, à qui il fut présenté, au