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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/630

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LETTRES MISSIVES


i 1606. — 28 MAI. Cop. — Biblioth. dela ville de Metz. Envoi de M. Clercx de Belletanche, bibliothécaire. [AU CARDINAL DE GIVBY.] Mon Cousin, Je ne doubte pas que la nouvelle du traicte de Sedan ne vous ayt este bien agreable et à tous ceux qui aiment et affec- tionnent le bien et prosperite de mes affaires par delà, ainsy que vous m’aves mande par vos lettres du lle de ce mois. C'est un tesmoignage de leur bonne volonte et de la vostre dont je me veux souvenir aux occasions qui se presenteront de le recognoistre. Quant à l’abbaye de , Chastillon, le s' de Villeroy m’a faict scavoir ce que vous luy en aves escript, et ay este bien aise que vous ayés pris resolution de vous conformer à mon intention, qui seroit [ne voulant vous accommoder à une pension) que vous fussies content de la moitié des fruicts de la dicte abbaye, toutes charges desduictes, puisqu°0n vous en a porte parole : vous asseurant que, vous aimant comme je fais, fembrasseray . tousjours bien volontiers ce qui sera de vostre utilité et contentement, ainsy que vous cognoistres par effects : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le XXVl1J° may 1606.

HENRY.

ne zvmurvittn. 1606. — 2 JUIN. Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9090. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-2. . [AU CONNETABLE.] Mon Cousin, Puisque vous aves quitté l’usage des eaux de Meynes, pour ne perdre l’occasion de faire trouver vostre fils à Thoulouse à l’audience du Xlllc du mois prochain, ainsy que vous me mandes par vos lettres du xxv111° du passe, je veux croire que vous ne l’aves faict