Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/643

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. L D 627 recognoissance que mon cousin le duc de‘Bouillon a faicte de mon auctorité, s’estant rangé à son debvoir et à l’obeïssance de mes com- mandemens. Je l’ay d’autant plus volontiers receu en ma bonne grace, que j’ay cru faire chose dont je, seray loué de vous et de tous les autres à qui il a l’honneur d’appartenir, et qui Yobligeroit plus que jamais à me servir lidelement, comme j'espere qu’il fera tant par sa bonne inclination que par le bon traictement qu’il recevra de moy ; qui vous en ay bien voulu rendre ce tesmoignage, et vous asseurer tousjours de la continuation de ma bonne volonté en vostre endroict : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. _ Escript à Paris, le xx° jour de juin 1606.

HENRY.

ma ivnurvitma. [I606.] —— 20 JU1N.—IV“‘°. Cop. -- Arch. nationales, section administrative. Registres authentiques de l’h`ôtel de ville de Paris. Série H. 1794, fol. 1 IO recto. [AU PREVOST DES MARCHANDS ET AUX ECHEVINS DE PARIS.] Tres chers et bien aniez. Maintenant que la porte de la Tournelle, dicte Sainct-Bernard, de ceste ville s’en va parfaicte, et que l’occasion s’oH’re de cognoistre quelqu’un pour avoir soing et Pouverture, clos- ture et garde d’icel.le, nous avons agreable que ceste cbarge soit bail- lée à Antoine Fevrier, l’un de nos orlogers, de la fidelité duquel ayant toute asseurance, nous croyons aussy qu’il ne manquera de di- ligence, soin et assiduité en tel cas requises, dont vous pouvés bien aussy vous reposer sur luy. Tenés donc la main que nostre intention soit en cela suivie, et que, vous y conformant comme nous le desi- rons, le dict Fevrier soit estably en la dicte charge, et qu’autre à son prejudice ne le previenne : ce que vous cognoistrés à present estre de nostre plaisir et contentement en ceste occasion. Donné à Paris, le xx° jour de juin 1606.

HENRY.

79-