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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/648

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LETTRES MISSIVES


nfestant une preuve tres certaine de l’amitié qu’il me porte et du de- sir qu’il a de la perpétuer. Car, tout ainsy que je confesse que je ne m’estois advisé, choisissant sa personne pour nommer ma fille, de I la difficulté qu’il y a trouvée, je suis tres aise aussy qu’il s’y soit ar- resté, sans se contraindre à passer pardessus un tel scrupule pour nfagreer et complaire. Il m’en fust demeuré un regret perpétuel, s’il en eust usé autrement ; estant certain que le vray moyen d’exprimer et asseurer une parfaicte amitié est de fuir la dissimulation, et proceder franchement et candidement, ainsy qu’il a faict en ceste occasion. De quoy vous ne fauldrés à le remercier, Tasseurant de l’estime que je fais plus grande que jamais de son amitié. Vous luy dirés, oultre cela, combien m’a esté agreable la visitation qu’il a voulu faire en mon en- droict et de la Royne ma femme, comme aussy de mon fils de Ven- dosme, sur le peril de la riviere, duquel Dieu nous a preservez, par le gentilhomme qu’il a depesché vers nous, lequel slen est tres bien ac- quitté, ainsy que vous luy ferés entendre. Je vous envoye avec la pre- sente le double de la response que j’ay voulu faire à la lettre qu'il m’a apportée de sa part ; mais comme il ne m’a parlé aucunement desdicts baptesmes, ny son ambassadeur, aussy je ne luy ay rien dict, m'estant contenté d’asseurer l’un et l’autre de l’a(l’ection que je porte à leur maistrc et à sa prospérité. Ce pendant je prie Dieu, Mons' de la Boderie, qu’il vous ayt en sa saincte garde. A Paris, le vfjuillet 1606.

HENRY.

nn mnurvxtta. 1606. —~ io JUILLET. Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 90l15, f’ol. A6. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY ma nr commnsmntn DE rames, couvizmmua ur Mou muucrumur armani :. EN mmcunnoc. Mon Cousin, Il a esté donné un arrest en mon conseil, conte-