fl DE HENRI IV. 53 ' mettroit tres volontiers, pour la mesme consideration, ayant prié le dict duc de Nevers de me le faireentendre : ce que j’ay estimé vous devoir mander, sur l’advis que vous nfavés donné par vostreldicte lettre de celuy que vous aves receu de la part du dict Charles : que quelques seigneurs polacques luy ont offert, de la part du chancelier du dict royaume, une amiable composition, affin que vous advertis- _ ' siés le dict duc Charles, en luy faisant tenir la lettre que je vous en- voye, de Youverture qui a esté faicte au dict duc de Nevers, à ce ‘ qu’il la considere, et advise si mon intervention luy peut estre utile en ceste occasion ; car en ce cas je la y employeray volontiers, pour m’avoir faict paroistre avoir grande confiance en mon amitié, c11 me faisant part de ses affaires et de sa conduite, comme il a faict _sou— ` vent. Par tant fauray plaisir deluy tesmoigner en ceste occasion ma bonne volonté tant que me sera possible ; et selon la response qu’il vous fera et vostre bon conseil su-r icelle, iembrasseray la dicte pro- position : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Metz, le xvif de mars 16•o3. i HENRY. ‘ 1603. — 18 MARS. Cop. - - Mss. de la biblioth. Sainte-Geneviève. Communication de M. J. Tastu, bibliothécaire. _ Et B. N. Fonds du Puy, ms. l[|O [A UÉLECTEUB PALATIN.] Mon Cousin, .l’ay receu la lettre que vous m’avés escripte le Vlljc ` du mois de febvrier en faveur du duc de Bouillon, laquelle j’ay prise en bonne part, tant pour vostre consideration et pour estre un of- fice digne de falliance et proximité qu’il a avec ma cousine l’elec— trice vostre femme, que pour la bonne opinion que vous m'avés mande par la dicte lettre qu’il vousia donnée par ses propos de la justice de sa cause. Sur quoy je vous diray que j’ay à present plus de peine que tous aultres, de doubter de sa fidelite, me representant les grands biens et honneurs que je luy ay faicts, les services que j’en ay receus, et par
