DE HENRI IV. ôl15 ce que je Vous escriray pour ceste fois, respondant à vostre lettre du i xx°, par laquelle _i’ay eu à plaisir de sçavoir vostre retour en la dicte ville. A Dieu, mon amy. Ce xxJ° juillet, à Villiers-Coterest.
[1606.] — 23 JU1LLE r. Imprimé. - - (Economics royales, édit. orig. t. III, chap. 63. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Je trouve bon, puisque la maladie continue à Paris, que vous faciès cesser dés à present tous les ouvrages des ecbaffauds que l'on a ordonnez dans l’eglise de Nostre-Dame, au Palais, et en la place des manufactures, car il faudra que nous facions ailleurs la ceremonie de nos baptesmes. Je crois que Fontainebleau sera plus propre qu’au— cun aultre lieu. Nous nous passerons aussy de combats a la barriere, comme de tous les autres, et faudra se contenter de pourveoir à la despense ordinaire et accousturnée des baptesmes et a mes habille- mens. Au demeurant, je partiray d’icy mardy et seray à Monceaux mercredy. Et d’autant que je m’attends que le nonce m’y viendra trouver et que je veux resoudre, devant que d’aller à Paris, les de- pesches qu’il faut que je face à Home et à Venise sur les occasions qui se presentent, je desire que m' le garde des sceaux et vous veniés à Meaux vendredy, affin de conferer avec vous et perndre vos advis. Par tant vous en advertirés m' le garde des sceaux et comparoistrés tous deux à ceste assignation. A Dieu, mon amy. Ce xx11_]° jour de juillet, à Villers-Costerets. HENRY.