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LETTRES MISSIVES


mettre. Mais à ce deffault vous ne pourries pour accomplir cest office choisir personne qui me fust plus agreable que le s’° don Joan de Medicy, lequel je m’asseure s’en acquittera à nostre commun conten- tement, vous priant vous asseurer tousjours de la continuation de ma bonne volonté et du desir que j'ay qu’il se presente occasion de la vous faire paroistre par effect et me revancher des tesrnoignages de la vostre en mon endroict et au bien de cest Estat : priant Dieu, mon Oncle, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Villiers-Costeretz, le xxv° jour dé juillet 1606.,

HENRY.

nn Nnnrvxtrn. ' 1606. — 2 7 xU11.LE1 . ' ' • Cop. — Arch. du duc de la Force. Imprimé. — — Mémoires de la Force, publiés par M. le marquis DE LA GRANGE, t. I, p. (133. A MONS“ DE LA FORCE. Mons’ de la Force, Puisque par toutes les vostres fapprends que les Estats de mon pays de Bearn deviennent fermes en leur resolu- tion, qui est de paracbever la tenue des Estats et ne proceder à la d0- nation, que premier je ne leur aye faict reparer les griefs qu’ils pre- tendent leur avoir esté faicts par la response que j’ay faicte au dernier cahier des evesques d.u dict pays, et que vous ne les avés peu dis- poser à ce qu'ils devoient, quelque remonstrance que vous leur en ayés faicte ; je vous fais ce mot pour vous dire que ceste maniere de proceder me fasche tellement contre eux, qu’au lieu qu’ils pouvoient esperer de moy toute sorte de gratifications, comme ils les ont re- ceues par le passé, à lladvenir ils me trouveront tel qu’il leur en de~ meurera un perpetuel regret et desplaisir de leur procedé et de n'avoir plus tost deferé à un conseil qu’à leurs passions, comme je le feray cognoistre à leurs deputez, en vostre presence ; ce que je vous ordonne de leur faire entendre de ma part, et de ne faire faulte de me venir trouver au commencement de vostre quartier, ainsy que je vous llay