Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/77

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` DE HENRI IV. 65 toyens, _tellement que je partiray dedans deux jours pour retourner dans Paris. J’ay eu advis que la royne dl./Xngleterre est tombée grief- vement malade ; toutesiois fespere qu'elle ne mourra encore pour ce coup. Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à` Metz, le dernier jour de mars 1603. ` ' HENRY. . ma Neurvxtta. i [IGOS.] — 31 MA1>.s.—II‘“°., i i Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1909-3. (D’après Poriginal autographe qui était parmi les manuscrits de le Tellier-Louvois.) [A M. DE BOSNY.]- I _ Mon ;Cousin, J’ay receu la vostre du xxv1° de cestuy-cy, par laquelle — vous me priés d’accorder à Yun de vos cousins d’Espinoy, destiné par sa mere à estre d'eglise, l'abbaye de Menat ; sur quoy, je vous diray que si dés il y a longtemps je n’estois engagé de promesse à la Guesle, qui est à moy, nepveu du deflunt, de la luy conserver lorsqu’elle - viendroit àvacquer, quand il m’en demanda la reserve, je l’eusse i fort volontiers accordé à vostre cousin ; car je serois tres aise de gra- tilier non- seulement ceulx qui vous appartiennent comme celuy—là, mais ceulx qui, estant de bonne maison comme luy, veulent embras- ser ceste profession. De quoy vous vous pouvés asseurer, et que l’oc-. casion de faire pour luy ne se passera que je ne le Face. Aux aultres les uelles "a receu de vous, "a commandé les res onses ; c’est (I l Y, J Y P pourquoy _]e fimray, pour prier Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Ce xxx_]° mars, à Metz. _ HENRY. LETTRES DE HENRI IV. V[. 9