Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/83

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DE HENRI IV._ 7] [1603.] — ll AVRIL.- ]"‘f. Cop. '—`Collection de M. Doublet de Bois-Thibault. A MAD" DE SAINCTE-PERINE. Madame de Saincte-Perine, Ne desirant point, pour certaines con- siderations tres importantes au bien de mon service, que le procès que vous avés intenté en mon conseil contre les habitans de ma ville de Compiegne, pour faire rebastir vostre abbaye, ruinée 'durant les troubles pour la conservation de la dicte ville en mon obeissance, soit terminé, je vous en ay bien voulu advertir par ce mot, à ce que vous vous desistiés de la dicte poursuicte, et que, lorsque la commodité de mes afliaires le permettront, je vous donneray de quoy aider à faire rebastir votre abbaye : et celle-ci n’estant à autre fin, Dieu vous ayt en sa garde. Ce x_]° avril, à Saint—Dizier.

HENRY.

[1603.] —~ ll AVRIL.- ll"‘°. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint—Pétersbourg, Mss. 887, vol. l, n° 8. Copie 'transmise par M. Houat. ' A MONS“ DE BELLIEVBE, ciiwcmttinn on mince. Mons" le chancellier, Sur l’advis que _i'ay eu que l’abbesse de S'° Pe- rine de Compiegne poursuict en mon conseil les habitans de ma dicte _ ville, our rebastir son abba e, la ielle, durant ces derniers troubles, P Y (ll a esté ruinée pour la conservation de la dicte ville en mon obeissance, je vous ay bien voulu faire ce mot pour vous dire que ma volonté est (pour certaines considerations, mesmement pour la consequence de ce faict, qui est tres grande) que le dict procès ne soit promptement terminé ; ce que vous ferés entendre à mes aultres conseillers, comme je l’escris à la dicte abbesse, et que, lorsque la commodité de mes aflaires me le permettra, je luy donneray de quoy luy ayder à faire