Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/129

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DE HENRI IV. 115 que vous escravés la republique avoir verifie, que le Pape a faict de sa proposition pour unesurseance limitée. ` Les Grisons enlhi, use defliant de cest armement en leur voisinage, ` n’ont voulu attendre le hazard d’une surprise de leurs passages, ayant envoyé six enseignes pour la defense et seureté d’iceulx et me requer- rant pour Tentretenement d’icellês. Tadyiseray a quoy je me resoul- ' dray, desirant leur bien, conservation et liberté. Mais je juge que les voisins y ayant plus grand et notable interest, il est raisonnable qu’ils y contribuent comme pour chose qui les touche de prés. Je suis tant asseuré de l’all’ection de mon frere le duc de Lorraine, que ses minis- « tres latesmoigneront tousjours tres volontiers au dehors, ainsy que nfescrivés le sieur de Mariville avoir faict par delà. Je ne puis accorder aux ambassideurs d’Espagne la priere qu’ils ’vous ont requis de mei, faire pour les rnarchandsimentionnez au memoire que m’avés envoyé, sans faire tort à ceux qui tiennent mes douanes de Lyon, auxquels il ' importe de ne violer les ordonnances faictes pour ce regard. Je prie Dieu, Mons" de Fresnes, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le 1°" jour de mars 1607.. ‘ ` . HENRY. , ' suursnr. [1607.] — A Mans. _ Orig. autographe. — Musée Britannique, Mss. additionnels, vol. 6873, fol. 8g.Transcription i de M. Delpit. . 6 A MON COUSIN LE CARDINAL DE BOURCUESE. L Mon Cousin, Ayant appris par le s‘° de Richelieu Passistance que _ vous aves despartie au s‘° evesque de Luçon, son lrerel, en ma consi- . qu deration, aux afiaires qu’il,—avoit auprés de Sa Saincteté, je vous ay bien voulu tesmoigner par ce mot le contentement que _j’en ay receu, . ' avec asseurance que je vous donne, que l’occasion de mien revan- • ‘ ‘ Voyez ci-dessus, pages 53 et 5A. . is.