Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/130

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

116 LETTRES- MISSIVES cher et le recognoistre, pour vous ou ceulx qui me, seront recom- mandez par vous, ne s’ofl’rira jamais que vous ne m’y trouviés aussy dis osé ue vous le s auriés souhaiter. A Dieu, mon Cousin. Ce mf mars, à Paris. '

HENRY.

[1607.]— 5 Mans. — I". Imprimé. — (Economies royales, éditaorig. t. III, p. 265. [AU DUC.DE SULLY.] ‘Mon amy, Vous vous souvenés bien que dimanche matin, quand je vous parlay de faire payer à madame de Moret les deux mille escuz que je luy ay donnez pour ses estrennes de ceste année, vôus me dictes . qu’il y en avoit mille tous prests de Yargent des financiers qui ne veulent estre com ris avec les autres en la taxe, 'et ue our les mille P (I P restans vous trouveriés moyen de les luy faire payer bientost ; et d’au— _ tant que je desire qu’elle les ayt au plus tost pour les employer à ce qu'elle m’a dict, je vous Fais ce mot pour vous dire que vous luy laciés payer les dicts mille escuz qui sont prests ; et pour les mille restans, je serois bien aise, l'aimant comme je fais, que vous les lui faciès payer, car vous trouverés bien moyen de les faire remplacer ; aussy ' qu’il y a tantost trois mois passez de ceste année et qu’elle n’a encores eu ses estrennes. A Dieu, mon amy. Ce v° mars, au Louvre, à Paris. _ HENRY. e ' Cette lettre était de la main du Iloi. I •