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LETTRES MISSIVES
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encores rien qui m’en puisse destourner, et plustost nouveau suüject ' de m’y confirmer davantagel. Je vous tiendray adverty à temps, et de ma resolution et du temps auquel je la pourray effectuer, pour me venir rencontrer au passage. Jay, au reste, esté bien ayse que le _ partement du s" de Pouilians se soit rencontré si à propos, qu’il vous puisse dire qu’il ma veu partant pour aller voir vostre maison de Chantilly, où je me propose de demeurer cinq ou six jours, pour jouir du plaisir de ce beau sejour, ou je nfasseure que la presence d.u maistre sera bien desirée, t ii’il sera souvent beu à vostre A Y Cl Y santé. Ce dict porteur vous dira des nouvelles de la mienne, qu1 est, races à Dieu, fort bonne. Nous n’avons ic autres nouvelles, ue g Y celles du costé d’Ital1e, ausquelles il n’y a point de certitude, et changent de jour à autre, tantost paix, tantost guerre. Mais je croy ' qu’à la fin 1lS s’accorderont, comme c’est le meilleur conseil qu`1ls ’ ' sçauront prendre. Vous entendrés le surplus de nos nouvelles parti- ° È culieres par ce dict porteur, auquel me remettant, je ne vous leray ceste-c lus lon'ue : riant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa Y P S . P saincte garde. Escript à Paris, ce v° _]0ur de mars 1607.

HENRY.

6. FOBGET. [1607. — 6 Mans.] Ori . auto ra he. — Collection de M. le énéral comte de la Pnoncière. Co ie transmise E S P B P par M. le président du tribunal civil de Louviers. [A LAiBEINE.]_ ' Mon cœur, Je suis arrivé à quatre heures‘; _j’ay veu tous les jardins, . demain je verray la maison, et au soir je vous en manderay mon ` i C ‘ 'Toutefois ce lvoyage 11'eut pas lieu. lettres, que les projets de ce genre ne M. de Villeroy remarque, dans une de ses sexécutaient presque jamais. ’ A Chantill, chez le connétable. Vo ez la lettre récédente. - Y Y P