Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/133

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, DE HENRI IV ll9 advis. Je vous y soubaicte, car il y fait tres beau. Je seray mardy de bOl’lIl€ l]€UI`€ 3VBC VOUS. JB IIIÉ V8.lS COU.Cl]CI` HVGC HD BXÈTBIDG I'CgI’Cl§ de n’avoir apporté l’Amadis. Bon soir, mon cœur, je te baise cent _ mille fois. ~ HENRY. _ . . [1607. — vues LE 8 mas.] ‘ j ' l Imprimé. — œconomies royales, édit. orig. t. III, ch, g. [.AU DUC DE SULLY.] Mon amy, J’ay receu une lettre de ni femme, la plus imparti- nente qu’il est possible ; mais je ne m’en offense pas tant contre elle que contre celuy qui l’a dictée, car je vois bien que ce n’est pas de ' SOI1 style. P3}? lûllt €I1qI1BI‘I‘éS VOU.S Bt essayes (IB dCSCOU.VI’lI‘ BD GSÈ l.’&UlC11I`2, C3I’jC D6 le VCI’I`Ziy Dy HB l’31lI'l'l€I‘3.y jamais. ‘ Cest Sully qui nousfournitcette date, d’une amitié si desagreable à tous vos en fixant au jour même du départ du Roi meilleurs et plus fidelles subjects et servi- ‘ pour Chantilly la lettre de la Reine dont teurs, et si prejudiciable à vostre santé, à la réception est annoncée ici. vostre vie, et à mon bien et repos. Mais ’ Cette lettre fort longue, et qui sans laissant encore à part ce qui touche mon - douten'irritaitainsileBoi que parce qu'elle particulier, mettant seulement en consi- 11`élait que trop bien motivée, se trouve deration la tranquillité de vostre Royaume, ini rimée à la suite du billet à Sull dans ui ne eut estre conservée à Tadvenir ` P Y ‘l P les (Economies royales, où nous apprenons que par la certitude de vostre succession ` que celui qui favaitrédigée était Sully lui- à vos vrais et legitîmes enfans, laquelle même. En voici quelques passages : ceste femme et tous ceux qui’la favorisent ¤ ..... Depuis que par les déportemens et luy donnent conseil essayent de mettre — E de celle que vous scavés, notoires à tout en doubte autant qu'il leur est possible."; le monde, j’ay recogneu qu'à mon interest au nom de Dieu donc, Monseigneur, que particulier estoit conjoint celuy de vostre ceste si juste consideration vous fasse re- vie, de vostre Estat et de nos communs venir en vous mesmes ..... enfans, j’ay estimé que non seulement il « ..... Vous voyant separe de sa personne m’estoit licite et honorable, mais aussy àbon escient, et elle s’abstenant deparler que j'estois obligée par ma conscience, de moy et au prejudice de vos enfans, mon honneur et mon devoir à vostre ser- vous ne recevrés jamais de moy aucun vice, de vous prier, supplier et conjurer malcontentement ny elle aussy, soit de incessamment de vous vouloir departir parole ou d'action, ains m'ell’orceray de