Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/207

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` DE HE'NRI IV. 193 tends qu’ils soyent remis et installez dans le couvent des Cordeliers de ma dicte ville) duquel ils ont esté mis hors par les Cordeliers de . la dicte ville) conformement à une lettre escripte que je vous ay cy- devant envoyée, laquelle je veulx qui ayt eflect, et pour ce faire que vous ordonniés de nouveau a Yevesque de la dicte ville, à mes o’Hi— _ ciers et hahitans d’icelle, de remettre aussytost les dicts Becollects . dans le dict couvent, d’autant que c’est chose que je veux et afi’ec— tionne. A Dieu, mon Compere. Ce xxif avril, à Fontainebleau. A HENRY. 1. 1607. — 23 avan., I Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. i i . [AU LEGAT D’AVIGNON ‘.] I Mon 'Cousin,; J’ay receu la lettre que vous m’avés escripte le xx': mars dernier, et depuis j’ay eu plusieurs plaintes de mes fermiers ' estans sur la riviere de Rosne pour une imposition de dix sols sur charge de bled et aultres droicts sur plusieurs marchandises qu’ils m’ont asseuré que vous aviés establis sur la dicte riviere, laquelle ne prejudicie seulement à la perception de mes droicts, mais aussy au bien de mon peuple, pour Tincommodité qu’il ressent amplement de i ceste nouvelle dace. Et parce que je craindrois qu'en la laissant conti- nuer cela 11'apportast interruption à leur commerce, comme desjà _ _j’en ay eu quelque advis,, ceste consideration me fait vous prier de la faire cesser, incontinent ceste lettre receue, et d'attendre à en disposer d’aultre sorte jusqu’à ce que _j’aye faict venir en mon conseil les tiltres sur lesquels vous fondés vos pretentions. C’est une chose si pressée ' Je ne vois que le légat d’Avignon, à lerait mon frère. La conjecture de cette qui cette lettre puisse avoir été écrite ; car adresse au légatparaît dailleurs confirmée elle paraît relative à des droits établis sur par une lettre du Z ; mai suivant, au cou- lànavigation du Rhône dans la partie de nétable, sui des réclamations du même ce lleuve qui coule hors de France. Si le genre. Roi écrivait au duc de Savoie, il l'appel- ‘ LETTRES DE HENRI IV. •— VIL 25