part de semblables occurrences comme de toutes autres que vous
jugerés importer au bien de mon service, et je le recognoistray tres.
volontiers aux occasions qui se presente_ront zu priant Dieu, Mons' de "
la Guische, il vous a en sa saincte et di `e arde.
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- [1607. —— Avn1L.]~ I'°. — , A Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A L’ABBÉ DE NOUAILLÉ.]
Mons' l’abbé de Nouaillél, Taynbien entendu ce que vous m’avés escript par vostre lettre du xx° mars dernier, et serois marry que pour un bon œuvre que vous aves faict vous fussiés mal traicté en justice ' _ pour la malveillance de ceux que Vous en accusés. Ciest pourquoy j'escris au lieutenant de Civray, par devant lequel vous estes en procésü, ' qu’il ayt esgard à la recommandation que je luy fais de vostre bon droict, et seray bien aise de vous assister en justice des effects de mon auctorité et protection aux occasions qui se presenteront ; et quand je seray plus particulierement informé de ce qui est de l’intention de mes edicts, j’y pourvoyeray comme ilsera requis pour le bien de mon U service. Ce pendant, je prie Dieu,'_ Mons' l’abbé de Nouaillé, qu’il vous ayt en_ sa saincte et digne garde. — HENRY. . ` ' François de la Béraudière de Rouet, ceux de deux autres abbaves. Francois de seigneur de Sigon, conseiller au parle- la Béraudière rétablit à Nouaille la'stricte ment de Paris, avait épousé en 1587 Isa- observance en y faisant venir des augus~ beau de Dormans. Après la mort de sa tins de Limoges. Il devint en 162l ; évêque femme il entra dans les ordres et devint de Poitiers et mourut en >16lt6. abbé de Nouaillé par la résignation de ° Cette lettre au lieutenant de Civray Bernard de Benoist, accusé de simonie, est transcrite à la suite de celle-ci. Le’Roi comme servant de prête-nomàlacques de y recommande de maintenir l'abbé de Montpezat, évêque de Montauban, qui ac- Nouaillé dans la jouissance de ses préro- caparait subrepticement, par ce moyen, gatives, en lui administrent bonne et les revenus de l’abba_ye de Nouaillé avec prompte justice. ~