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LETTRES MISSIVES


noble. Depuis, suivant votre advis, _j’ay faict reformer ma nomination en faveur du s' de Chevrieres, et en a esté retranchée la grace que je demandois pour luy de fextinction de la pension de A, ooo livres pour le s" de Schuynes. Maintenant vous sçaurés que je n’ay revoqué les premieres qu’avec cognoissance de cause et pour chose tres im- portante au bien de mon service. Par tant, je vous prie, s’il restoit encore à advancer quelque chose en fexpedition des bulles du s' de Chevrieres, y vouloir proceder en conformité de mon intention, et vous me ferés service tres agreable : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le der- nier jour de may l_607. ` HENRY. _ saumur. []60'7. — visas LA rm nn MA1.]— I". Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. ` [AU ROI UANGLETEBBE.] Tres haut, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres amé bon frere, cousin et ancien allié, Nous avons pris en si bonne part•l’Sflice de conjouissance que vous aves voulu faire avec nous, par vostre lettre du Vlle, sur la naissance de nostre tres cher fils le duc_d’Orleans, que, comme nous l’estimons d’un particulier tesmoi- gnage de la continuation de vostre bonne et fraternelle amitié envers nous, nous avons commandé au s‘° de la Boderie, nostre ambassadeur, de vous en faire le remerciement de nostre part, en vous asseurant du bon desir que nous avons d’y correspondre par mutuels effects aux occasions ; et que voulans non seulement entretenir nostre dicte amitie, mais aussy Yaffermir autant qu’il nous sera possible, nous ferons nourrir et eslever nostre fils en la mesme affection, ainsy que vous cognoistrés et que vous diralplus amplement de nostre part nostre ambassadeur, sur lequel nous remettant, nous prions Dieu, Tres hault, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres