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LETTRES MISSIVES
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pourroit estre de besoin pour le bien, seureté et conservation de la • ‘ succession appartenante à nostre chere et bien amée cousine la damoi— selle des Deux-Ponts, fille et heritiere de nostre dicte delfuncte cou- sine sa mere, et pour couper chemin à tous proces et debats à l’ad— venir, de vous transporter au dict lieu de Deux—Ponts, ainsy que besoin sera, pour requerir de nostre part à nostre tres cher et bien amé cousin le duc des Deux—Ponts de faire promptement et diligem- ment proceder à la vente des bagues, joyaux, pierreries et aultres meubles qui souloient appartenir à nostre dicte deffuncte cousine et qu’elle a portez de la maison de Rohan dans celle des Deux-Ponts, lors de son mariage avec nostre dict cousin, selon et au desir des memoires qui vous seront fournis par nostre tres chere et bien amée itante la dame de Rohan, ou aultre ayant charge d’elle za ceste cause, nous vous mandons et enjoignons tres expressement de vous ache- miner incontinent sur les lieux pour faire le dict inventaire, où si - d’aventure nostre dict cousin estoit refusant de ce faire, vous y pro-. cederés par les formes de la justice accoustumées en pareil cas, et de ce que par vous sera faict en ceste affaire vous dresserés un procès verbal pour servir ce que de raison. Donne à Fontainebleau,. ..

HENRY.

dont le décès motivait cette mesure. Cé- de ce mois, après trois ans de mariage tail : cette beile Catherine de Rohan qui avec Jean il de Bavière, duc de Deux- avait répondu aux poursuites de Henri IV, Ponts, comte palatin du Rhin. Elle était qu'elle était trop pauvre pour être sa sœur du duc de Rohan gendre de Sully, femme, et de trop bonne maison pour être et fille de Bene vicomte de Rohan, et de t sa maitresse. Elle venait de mourir le io Catherine de Parthenay.