voie presentement à Rome pour suivre certaines allaires qui regardent
sa principauté, je vous es'cris ceste lettre allin que vous favorisiés
autant qu’il vous sera possible le succés de la dicte poursuite, vous
asseurant que je le tiendray à plaisir tres agreable : priant Dieu, mon
Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Saint- -
Maur, le XXV1Jc aoust 1607.
HENRY. _
A ' saumur.
[1607. — 27 Aoûr.] — Il"“°. -
' - Cop. — Archives de le marquis de la Grange. i `
_ [AU PAPE.]
Tres sainct Pere, Nostre tres cher cousin le prince d’Orange,
envoyant par de la son deputé pour Yesclaircissement et terminaison
de certains allaires qui regardent les droicts de sa principaulté, nous
l’avons bien voulu accompagner de ceste lettre pour luy donner plus
d’accés à se presenter aug : pieds de Vostre Saincteté, laquelle nous
estimons le verra tres volontiers, pour la paternelle bienveillance
qu’Elle nous porte et la proximité de sang dont nous attouche nostre
cousinl, et luy departira les effects de sa bonté accoustumée, comme
nous l’en prions et requerrons tres altectueusement, et Nostre Sei- `
, gneur qu’il veuille, Tres Sainct Pere, maintenir, garder et preserver
longuement et heureusement Vostre Saincteté au bon regime, gou-
vernement et administration de nostre mere saincte Eglise.
Vostre devot fils,
' HENRY
_ ‘ 'Il venait d`épouser la sœur du prince de Conde. i
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LETTRES MISSIVES