Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/38

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Q • I 2l ; .LETTRES MISSIVES - demens de Vostre Saincteté et à se monstrer digne de la dignité dont il luy avoit pleu l’honorer. En quoy s’il a satisfaict selon le sainct. desir de Vostre Saincteté, il aura accom l le mien, u’il asseurera P Y Cl à Vostre Beatitude n’estre aultre que de continuer de plus en plus à luy faire paroistre les ellects de ma devotion et observance filiale et sin u iere a ec ion au service et con en ement ar ieu ier e os e g 1 EF t t t p t 1 d V tr dicte Saincteté, que _j’embrasseray tousjours par preference à toutes aultres occasions, ainsy que _j’ay donné charge à mon dict cousin de declarer plus particulierement à Vostre dicte Saincteté. En ceste con- fiance, je prieray Dieu, Tres Sainct Pere, qu’il conserve et maintienne V ostre dicte Saincteté lon uement et heureusement au bon re imé É g et gouvernement de sa saincte Eglise. Vostre devot fils,

HENRY.

[1606.] — 30 ocromm. —_IV‘“°. — Cop. — B. I. Suppl. Fr. Ms. 4851. i [AU CARDINAL BORGHÈSE'.] i on ousin, envo ant mon cousin e car ina e 0 euse resi er M C R y l d l d J y cl en la charge de protecteur de mes aiiaires pres de Nostre Sainct Pere, et pour remercier et rendre compte à Sa Saincteté de ce qui s’est passé durant le temps de la legation qu’Elle luy avoit commise (de . laquelle je veux esperer qu’Elle aura occasion de demeurer satisfaicte, par Fintegrité, prudence et vigilance q u’ay recogneu qu’il y a apportées ' à mon contentement), je luy ay donné charge de vous visiter de ma ` part, vous asseurer de la continuation de mon aiïection en ce qui sera de la grandeur et prosperité de vostre maison, et du soin que je desire prendre de ce qui vous touchera en particulier, et vous tes- ’ Le cardinal Borghèse était neveu de Tusage de solliciter l'appui du cardinal Paul V, et quoique ce Pape ne se Fit pas neveu pour toutes les aliaires de quelque remarquer parl’excès du népotîsmecomme importance, en lui écrivant lemême jour Clément VIH, on n'était pas moins dans qu’au Pape. . .