‘ DE HENRI IV. l187 ce tesmoignage de sabienveillance. Elle le colloquera en un prince qui . en sera recognoissant à jamais envers le Sainct Siege par une perpe- tuelle et constante observation à l’endroict de l’un et de l’aultre. Tobligeray aussy les miens par mon exemple et bonne instruction à pareille gratitude, envers les siens, ainsy que representera plus parti- culierement a Vostre Saincteté mon dict ambassadeur, auquel je la supplie a ceste fin adjouster foy entiere, comme Vostre Saincteté feroit à la personne mesme de i Vostre devot fils, i HENRY. A Ce vif Iebvrier, à Paris. [1608.] —— 7 FÉVRIER.- ll"". Orig. autographe. — Musée Britannique, Mss. additionnels n° 6873, Fol. Transcription de M. Delpit. A MON COUSIN LE CARDINAL BORGHIFÃSE. Mon Cousin, Mon ambassadeur vous dira mon afiection et l’estat que je fais de la vostre en faveur d'icelle'. Il vous representera aussy les raisons, ou, pour mieulx les baptiser, les necessitez qui nfobligcnt de redoubler et opiniastrer ma supplication et poursuicte envers Sa Saincteté, ` pour l’evesché de Metz en faveur de mon fils. Je me pro- mects que vous les jugerés dignes de consideration, et tout ainsy que vous aimes ma personne et le bien de 1non Estat, que vous les ferés aussy valoir a l’endroict de Sa Saincteté, en les accompagnant de vos bons ollices, comme je vous en prie de tout mon cœur, aflin que j°0btienne mon desir de la bienveillance de Sa Saincteté. De quoy je me revancberay en vostre endroict en toutes occasions, ainsy que . vous exposera plus particulierement mon dict ambassadeur, avec les ' accidens qui peuvent naistre dlun refus, s’il advenoit contre mon attente. Par tant je m'en remettray a luy, pour prier Dieu qu’il' vous ~ ayt, 1non Cousin, en sa saincte et digne garde. Ce vif febvrier, à Paris. HENRY.
