Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/505

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Ã1.88 LETTRES IVIISSIVES 1608. — 21 FÉVRIER. — I". . Imprimé. — Ambassades de M. de la Boderic en Angleterre, t. II, p. 1 13. 1 [A M. DE LA BODEBIE.] Mons' de la Boderie, J’ay appris par les lettres que vous avés es- criptes aux s" de Villeroy et de Puisieux, l’ofTre qui vous a esté laicte pour reparer en vostre personne, aux nopces du s' d’Adi11ton, l’advan tage qui avoit esté donné à l’ambassadeur dllllspagne, au ballet qui se ` lit dernierement par ordre et en presence dela royne de la Grande- Bretagne, laquelle je suis d’advis que vous acceptiés, tant pour ne paroistre, par le refus que vous en feriés, harnieux ny poinctilleux, et moy peu desireux de la conservation de leur amitié, que parce qulelle semble sullisante et convenable à ma dignité et au rang qui m’est deu et à mes ministresl. Mais "entends ue ce soit avec la con- .l (I ‘ (llIlOD (IUE VOUS ITIGSIHGS avés `]Ugé€ Pl’CgI]HIll€ Gt DGCGSSBEIFG, (IUC vous comparoistrés seul ambassadeur en la ceremonie du ballet ou du festin ou de tous deux, sans ue celu des Arcliiducs soit ad- (I y y mis, comme 1l semble qu°1ls ayent quelque envie de faire, et à quoy ' Cette invitation s'était faite de la ma qu’il estimoit s'estre le plus resjouy de sa nîère la plus honorable. Lambassadeur conservation ; et, que comme il 1='asseuroit en écrivit, le ng, à M. de Villeroy : a Celuy que le Roy mon maistre avoit’esté l'un de qui fait icy l’oIlice que fait cl1ez nous ceux qui en avoient receu plus de conten- M. de Gondy, me vint byer au soir trou- tement, il me prioit de vouloir assister au ver, et me dit qu’il estoit envoyé du Roy festin public qui se Ieroit marcly au soir ` son maîstre, pour me faire sçavoir que pour les nopces, en la compagnie de M. le mardy prochain se faisoient les nopces de prince, et au partir de là à un ballet qui M. le vicomte d’Adinton avec la lille de se re aroit ar M. le duc de Lenox et P P P M. le comte de Sussex ; et qu’estant le dict autres principaux seigneurs de ceste cour ; sieur d’Adinton un des serviteurs qu’eust qu'il y en avoit eu dautres qui, pour la S. M. qu'il aimoit autant et à qui il esti- recherche qu'ils en avoient Faicte, avoient moit devoir le plus, comme celuy à qui il assisté à un autre ballet, dont il sçavoit estoit obligé de la vie, il desiroit non seu~ que _j'avois receu quelque deplaisir, mais lement luy faire tout l’honneur qu’il luy que g’avoit esté par leur importunité et seroit possible en ceste occasion, mais y contre sa volonté. » convier avec luy les ministres des princes