[1608.1 — 19 MARS. — [me
Cop. — B. I. Suppl. fr. Ms. 1009-42.
[4 LA MARQUISE DE VERNEUIL.]
Mon cher cueur, Vous sçaurés par ce porteur la santé de nostre fils; m' Erouart dit que ce n’est rien que rhume; pour moy, je croy que ce sera la rougeole. Il n’y a rien de nouveau; je m'en vay courre un cerf et seray de retour ce soir. Je vous donne, mes cheres amours, le bonjour et un million de baisers. Ce xix° mars.
[1608.] — 20 MARS. — Î".
Orig. autographe. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9138, fol. 7. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-42.
A MADAME DE MONGLAT.
Mad° de Monglat, J'ay esté bien ayse de voir, par toutes les vostres, le soin que vous avés eu de me faire sçavoir des nouvelles de la santé de mes enfans, mesmement de celle de mon fils de Ver- neuil. Et pource que la maladye qu'il a, quoiqu’elle soit contagieuse, n’est pas dangereuse, j'ay trouvé fort à propos la separation que vous avés fait faire. Et pource que m' Erouart, à cause de cella, ne le peut voir, de peur d'apporter du mal à mon fils le Daufin et mes autres enfans, j'envoye Hubert, l’un de mes medecins, que vous cognoissés et qui vous rendra ceste-cy de ma part, pour avoir soin de la santé de mon fils de Verneuil et luy ordonner ce qu'il jugera à propos, avec l’advis du dict Erouart, attendant que je sois par delà, qui sera samedy prochain, Dieu aydant; car nous partirons demain , @a femme et moy, pour aller coucher à Rys', et samedy à Fontainebleau. À Dieu,
mad° de Monglat. Ce xx° mars, à Paris. . HENRY.
! Village près de Corbeil.
