_ ' DE HENRI IV. 557 [1608.-- 22 MAI.] — II'"°. Orig. autographe. — Collection de M. Jules Deville. _ Copie, donnée à M. Tarbé, ministre de Louis XVI, par M. de Lamoignon-Malesherbes, qui en possédait alors Vautographe. Cette copie a été communiquée par M. Tarbé, de Sens. Cop. — Collection de M. le comte de Castellane, à Toulouse.
[A LA MABQUISE DE VERNEUIL.]
Mon cher cœur, Vostre mere et vostresœur sont chez Beaumont, où je suis convié de disner demain ; je vous en manderay des nou- velles. Un lievre m’a mené _iusqu’aux rochers devant Malesherbes, ou j’ay esprouvé ' Que des plaisirs passez doulce est la souvenance. Je vous ay souhaitée entre mes bras comme je vous y ay veue. Sou- venés-vous-en, en lisant ma lettrei je m’asseure que ceste memoire du passé vous lera mespriser tout ce qui vous sera present ; pour le moins en feriés ainsy en traversant les chemins où j’ay tant passé, vous allant voir. J’ay parlé à la Guesle, il est tousjours obéissant et fidelle. Mes cheres amours, si je dors, mes songes sont de vous ; si _ je veille, mes pensées seront de mesme. Becevés, ainsy disposée, un million de baisers de moy. [1608.] — 26 MAI. — l'°. Orig. autographe. - Musée Britannique, Mss. additionnels, vol. 6873, lol. 101. Transcription de M. Delpit. A NOSTRE TBES SAINCT PERE LE PAPE. _ Tres Sainct Pere, Comme je recois journellement de la main de Vostre Saincteté des graces et faveurs incomparables, je ne me puis aussy lasser de luy tesmoigner le ressentiment que j’en ay, accom— ' a é d’un desir de le reco noistre ar une filiale obeissance ; de É P °’ I A A quoy _] ay commande au s' de Breves, mon ambassadeur', de donner
- ‘ (Test le même personnage qui a fi- dents comme ambassadeur à Constanti—
guré dans plusieurs des volumes précé- nople.
