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Faire aussi licencier celle de mes enfans et la vostre, escrivant pre- _ sentement à ceux qui y commandent qu’ils advertissent les chefs et hommes d'armes d’icelles que j’ay ordonné qu’ils feront leur pro- chaine monstre en robbe ou procuration, et que je veulx qu’iIs se retirent incontinent en leurs maisons, sans commettre aucun de- sordre sur mon peuple. De (11lOy je vous ay bien voulu advertir par ceste lettre, ann que vous faciès aussy congedier la vostre, admones- A tant les chefs et hommes d’armes d’icelle, comme je desire que vous , faciès ceulx des aultres compagnies, de se rendre chez eulx au plus ` tost, pour le soulagement de mes subjects, et sans leur apporter au- cune toulle ny oppression, sur peine de m’en respondre, en leurs propres et privez noms. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le lljc jour d’oc- _ tobre 1609.
saumur. . [1609.] - 3 ocronnn. — II"". Orig. autographe. - Cabinet de M. le général comte de la Loyère. . Imprimé. — Economies royales, édit. orig. t. III. ch. 35. i A'MON COUSIN LE DUC DE SULLY. Mon amy, Fay sceu que vous avès veu les articles que Marcel a ` proposez sur mes parties casuelles, et que Iaictes quelque diflicultè, à cause du bail que vous avès faict à ceux qui les tiennent à present, sur le dixiesmel denier que les officiers doivent bailler, et sur ce qu’il Faut un edict. De quoy j’ay conferè avec le s' president Jeannin, et ` par luy vous apprendrès ce qui est de ma volonté et intention ; de quoy je vous prieray le crere, et que vous me ferès en cela service fort agreable, comme chose que je desire. A Dieu, mon amy! Ce nf octobre, à Fontainebleau 1. . HENRY. L ‘ Au dos est écrit, de la mainide Sully : Marcel et le droit annuel des parties ca- « Le Roy, du 3 octobre 1609, touchant suelles. »
