DE HENRI IV. 787 premier de cestuy-cy, de laquelle le s' de Grammont estoit porteur, vous me viendrés trouver incontinent pour servir vostre quartier, aprés toutesfois que vous aurés mis lin à tout ce qui a este promis par le dict accord, et pourveu à ce que vous jugerés necessaire par delà pour mon service, durant mon absence, quoique je n’estime pas qu’il y ayt rien à craindre du 'costé de la Navarre, attendu que je ne suis pas resolu de rien endurer d’eux, comme je vous l’ay faict entendre par la mienne _du xxv1i° passé, de laquelle je vous ay envoyé copie avec celle du pre- mier de cestuy-cy. Et vous estant icy, et ayant eu vostre advis, je v011s instruiray encore plus particulierement de ce que vous aurés à faire en cas qu’ils fissent les mauvais. Les aftaires d’Allemagne, à cause de Cleves, sont pour s’echauH’er, et si c'estoient François, cela n’eust tant _ tardé. Je me porte fort bien, Dieu mercy, comme font ma femme et A mes enfans : qui sont les meilleures nouvelles que je puisse vous man- der, et par où je finiray pour prier Dieu, lVlons’ de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xvuf jour d’octobre 16og. — _
DE LOMENIE. _1609.— ig ocrosaa. —I'°. ` - Imp1 imé.—œconomies royales, édit. orig. t. III, p. Ado. i [AU DUC DE SULLY.] — Mon Cousin, Ayântlaict don au s' de la Font, intendant de mes meubles, de la conciergerie et autres charges et commissions que Ferrand exerçoit en ma chambre des comptes à Paris, auparavant qu’il îust premier huissier en icclle, desquelles charges et commissions le dict Ferrand a esté depossedé, je desire que le dict de la Font • en jouisse durant que le procès sera faict au dict Ferrand, et, aprés le jugement qui interviendra, suivant ce qu’il en sera ordonné. Par tant, je vous prie y tenir la main et assister le dict de la Font à en avoir les expeditions qui dependent de ceux de mon conseil, vous asseu- " 99
