i rant que vous ferés chose qui me sera fort agreable. Je prie Dieu,
mon Cousin, quil vous ayt en sa sâincte et digne garde. Escript à
Fontainebleau, le IIXB octobre 1609. `
snuranr. , 1609. — 1 g ocro1saE.—~IIm°. Orig. — Arch. du royaume de Belgique. Communication de M. Gâchard, archiviste général. A MON FRERE L’ARCHIDUC ALBERT D’AUTBICHE. Mon Frere, .l’ay tousjours desire que le prince d’Espinoy compose, s’il est possible, avec sa tantel, et perde quelque partie de son bien i pour recouvrer l’autre avec son alliance et amitié, aHin que, par le, ` moyen de ceste reconciliation, ils oublient tous deux les oflenses et aigreurs passées, et que vous aussy soyés delivré de la fascherie et ' importunité que recevrés à ceste occasion, plustost par Yopiniastreté de la princesse de Ligne? que par la faulte de son nepveu. Car elle faict des oflies si eloignés de raison, que je ne peux, non plus que ses parens, luy conseiller de les accepter. C’est pourquoy je vous prie derechef et de toute mon affection, puisque le dict prince d’Espinoy i doibt, en vertu du traicté de trefve, rentrer dans son bien, de l’en vou- loir faire jouir, sans plus vous arrester à la transaction revoquée par le dict traicté, ainsy que vos ministres vous auront peu et deu infor- mer et asseurer, et que ceste allaire ayant esté debattue longuement, a enfin esté conclue et arrestée nommement en faveur du dict prince d’Espinoy. Qui me fait trouver estrange qu’on y veuille apporter au- jour<:l’l1uy nouvelles dillicultez, et mettre en consideration que la tran- saction a esté faicte avec vostre intervention et la mienne, pour ce ' Voyez ci-dessus la note sur la lettre Lamora], prince de Ligne. Cette lettre du Goctobre 1607, II"'. prouve Terreur des biographes qui ont p ’ Anne Mariede Melun, fille derlugues placé la mort de cette dame à l’annèe ° de Melun, prince d'Epinoy, et de Yolande 15gA. de Barbançon, avait epousé, en 158li,
