A DE HENRI IV. 8ll pouvons encore parler que par conjecture et indices ; mais nous y O verrons clair par les responses des dicts prisonniers ; du succes de quoy ° vous serés adverty, comme j’ay voulu que vous le fussiés, par la pre- sente, de tout ce qui concerne la saillie du dict prince et des causes d’icelle, afin d’en eclaircir ceux qui vous en parleront, leur predisant, mais comme de vous-mesme, que si on me refuse la delivrance et le renvoy du dict prince, ou qu’on y apporte de la longueur ou remise, ` comme on ne pourroit me faire une injure et offense plus importante et sensible, aussy doit-on croire que je rabattray grandement de l’estat ique j’ay tousjours faict de l’amitié de ceulx qui en seront cause, et pareillement que je rechercherayde m’en venger par tous les moyens que Dieu me conseillera. Et vous me donnerés promptement advis de ce qu’on vous aura escript et dira-lion par delà de ceste action, comme `de tout ce que vous aurés descouvcrt de leurs intentions et deliberations sur icelle ; ayantsceu que Yambassadeur d’Espagne de- i pescha vers eux un courrier exprés pour leur donner advis de la sortie du dict prince des le dimanche, au soir que la nouvelle m’en fut ap- portée. Et si aulcun traicte en cecy avec le dict prince, l’on en soup- çonne le dict ambassadeur. A quoy vous mettrés peine de penetrer, vous depeschant ce courrier exprès pour cest effect, lequel vous me renverrés en toute diligence : priant Dieu, Mons' de Vaucelas, qu'il A t vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le v° jour de decembre 1609. _
il se moque de la rédaction qu’en fit Vil- n’ignorait le motif véritable. Il n'y avnit leroy. Mais on reconnaît encore là son que son aveugle passion qui pût espérer mauvais vouloir contre ce ministre. Le ri- que des lettres rédigées en ce sens par- dicule étaitdans la situation zle Roi voulant viendraient à faire prendre le change sur a qu'0n mit en avant des motifs politiques un fait aussi notoire. pour expliquer tm départ dont personne ` ( ’ IO?.