[1607.] — [VERS LE g .mRV1ER.]
Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange.
•[A M. FBANGIPANO.] '
Mons' F rangipano, J’ay en à desplaisir la resolution qu’a prinse le
comte de Fiesque, vostre parent, de se rendre capucin, pour ce que
je l’aimois. Il m’a redoublé encore par le ressentiment que vous m’en
avés tesmoigné par Vostre lettre du V1° decembre, et j’eusse essayé
de l’eu divertir entierement si ce dessein fust venu à ma cognois
sance avant qu’il l’eust executé. Mais comme _i’ay commencé à y
interposer mon auctorité pour l'en rappellerl, je continueray à m’y
employer d'autant plus volontiers que Sa Saincteté a ce faict en
recommandation, ayant à ceste fin envoyé par delà pour le faire
amener par devers moy ; de sorte que vous en recevrés tout conten-
tement et serés adverty de ce qui en reussira. Cc pendant je prie
Dieu, Mons' Frangipano, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.
1607. —— io JANVIER. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. DE FBANCHEMONT.] Franchement, Le porteur de ceste lettre s’en va par delà pour demander raison et justice au nom de plusieurs marchands de ma ville de Rouen, non seulement des navires et marchandises qui leur ont esté prises par les Hollandois denommez au memoire qui sera cy-enclos, mais aussy de la mort des cappitaines et mariniers qui leur ont esté tuez par les dicts Hollandois, dont les informations et decla- rations ontesté adressées au s' de Buzanval peu avant $011 depart de Hollande. J’en ay aussy faict bailler quelques memoires au s" Aersans ‘ Voyez la lettre précédenteq A
