i l DE HENRI IV. . T7 depuis deux mois aflinden faire plaincte ; dont je —n’ay eu—response. I Par tant vous luy en parlerés ; suivanët la lettre que je luy en escris, et vous employerés avec luy à l’endroict de ces Seigneurs, de telle sorte, en la juste poursuicte et plaincte des dicts marchands, que raison et ustice leur en soit l’ai’cte comme il convient ; car les excés et depredations des 'dicts Hollandois tournans à une licence extresme par Yimpunité et le peu de satisfaction que l’on en faict faire à mes subjects, il faudra enfin que je defere à leurs justes demandes pour le recouvrement de leur bien, Mais avant que d’en' venir au poinct, tirs en quelques bonnes resolutions, et soyés asseuré que je le tien- dray à service tres agreable. Je prie Dieu, `Francbe1înont., qu’il vous _ ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le x° jour de janvier 16071. ' ` " ‘ ' .HÉNP(Y.i ' ‘ 1607. —~— 1l ; JANVIER. _ Orig. - Ms. de M. Yabbé Caron, à Versailles, piece gz. ` A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE. y lVIon’Cousin, `Ayant tot1te occasion d'aH’ectionner l’evesque de Nicastre, vice-lgat d’Avignon, tant pour s’estre dignement et ver- acquicté en la dicte charge de vice legat, depuis qu’il y a esté employé, que pour l'esperance que j'ay qu'il y continuera à l’advenir, j’escris au s' d’Halincourt, mon ambassadeur, a ce `qu’il Face instanceen sa faveur envers Nostre Tres Sainct Pere le Pape, allln qu’il plaise à Sa Saincteté de le continuer et conlirmeryen icelle charge de vice— legat ; et vous en ay bien voulu aussy faire ceste-cy pour vousprier, comme je fais, d'y contribuer de vostre credit, en sorte que le dict evesque de Nicastre cognoisse que Gest chose que j’ay à coeur ; en laquelle vous employant de toute all’ection~, vous me lerés service tres agreable, pour la bonne opinion que jlay des merites ’ A cette lettre en est jointe une autre et conçue à peu près dans les mêmes sur le même sujet, adresséeà M. Aerssens, termes, avec moins de développement.
