Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/914

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. DE HENRI IV. 897 1610.- l2 MM. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9285, fol. /15. - [AU DUC D’UP1BIN.] Mon Cousin, Ayant receu vostre lettre du VIC de mars, _i’ay voulu verillier lladvis porté par icelle, devant que d’y respondre. Et ayant _ appris, par la declaration que mon ambassadeur resident à Rome m’en a faicte, n’en avoir aucune cognoissance, fay bien voulu vous asseurer que j’auray trop plus agreable de vous donner occasion de vous louer de ma bonne volonté, que d’employer mon auctorité à vostre desadvantage. A tant je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, le x1_]° may 1610. I HENRY. 1610--13 MM. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 928lt, fol. 13. A MONS“ DE BREVES. I coivssntten mv Mon coxvssu. n ¤sr1u nr Mon Mimissanmua À nom :. Mons' de Breves, Sur l’adv1s un m’a este donné ue le s' de Cl . ‘I lV110sSaI1S ui est à Rome et ui a ris la Soustanel, au lieu de 1*0- . 1 CI CI Y P P ‘ Apollon d’Albret, qui devint proto- Coaraze que, d'après les instructions ex- i , notaire apostolique, était le second fils presses de l'aîeul, madame de Myossans d'Henri 11'Albret, baron de Myossans et donna au royal enfant cette première édu- Coaraze, chevalier des ordres du Bol, ca- cation dure, mâle et rustique, toujours pitaine de deux cents hommes d’armes, citée avec raison comme le début carac- I gouverneur de la basse Navarre, et d’An- téristique d’une carrière qu’animent telle- toinette de Pons, dame de Marennes. ment d’un bout à 1’autre la vivacité et Outre la parenté, Henri IV avait des mo- l`énergie. De plus, Apollon d’Albret avait tifs puissants de sintéresser à ce jeune pourtante maternellela marquise'deGue1 - _ seigneur. Il était petit-fils de Suzanne de cheville, Antoinette de Pons (caries deux p Bourbon, baronne de Myossans et de Coa sœurs portaient le même nom de bap- raze, à laquelle le roi Antoine d'Albrct tème); et l'on sait quelle place d’élite, à avait conlié le soin des premières années l’abri du blâme, cette dame occupe dans I de son cher petit—Gls. C'est au château de Yhistoire des amours de Henri IV. La char- mmnns ne mzivm iv. —vu. 113