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À la Baraque, deux routes se présentent ; une conduit au Mont-Dore, l’autre à Pontgibaud. On peut suivre indistinctement l’une ou l’autre ; on peut même les abandonner toutes deux : le but du voyage est en face, et une petite lieue de plaine sépare de sa base, qui paraît éloignée d’un demi-quart de lieue. Si l’on a le projet de revenir une autre fois visiter le puy de Pariou, il faut aller en ligne droite, ou suivre pendant quelque temps la route du Mont-Dore ; mais si l’on est forcé de voir en un seul jour la partie montagneuse qui domine Clermont, il faut suivre la route de Pontgibaud, et visiter en passant le cratère de Pariou, pour gagner ensuite le puy de Dôme. Quelle que soit la route que l’on prenne, on ne quitte plus le sol volcanique ; tantôt on traverse les rochers qui hérissent la surface des courans de lave ; tantôt on marche sur des tapis de bruyères qui s’étendent jusqu’au sommet des cônes volcaniques, et l’on traverse de temps en temps de petits chemins tracés sur la pouzzolane et le sable des volcans. On foule un sol entièrement différent de celui de la Limagne ; excepté l’église d’Orcines et quelques maisons qui l’environnent, on ne voit plus qu’une plaine monotone, qui produit çà et là quelques champs de seigle et d’avoine, et sur