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laquelle s’elèvent de nombreuses montagnes volcaniques qui donnent au paysage un aspect triste et tout particulier. On voudrait déjà atteindre le sommet de l’une ou l’autre de ces montagnes, pour découvrir au loin un pays plus fertile, et sortir du désert dans lequel on se trouve.

Quand nous eûmes visité le beau cratère de Pariou[1], nous descendîmes par la partie sud, et nous arrivâmes au pied du petit puy de Dôme ; c’est le côté par lequel on peut le plus facilement en atteindre le sommet, soit que l’on commence à monter par l’extrémité de la montagne qui s’étend en pente douce du côté de Pariou, soit que l’on suive le ravin qui semble former une ligne de démarcation entre le grand puy de Dôme et le petit.

Par l’un ou l’autre de ces deux chemins, on rencontre d’abord un bois qui forme une ceinture interrompue au pied de la montagne. Le hêtre y domine ; le coudrier, la viorme, le sureau à grappes et de jolis rosiers en forment le taillis et protègent les daphne et les airelles qui y croissent en abondance. Au-dessus de ce bois, la bruyère végète avec quelques buis-

  1. Nous avons donné, dans un article spécial, la description du puy de Pariou, de son cratère et de sa coulée de lave.