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brèche, en arrivant de Pariou à la base du petit puy de Dôme.

Des bords du Nid de la poule, nous apercevions sur le flanc du puy de Dôme un chemin en zig-zag, que nous suivîmes pour en atteindre le sommet[1]. À mesure qu’on s’élève, la vigueur de la végétation augmente, la pelouse sèche et jaunâtre qui couvrait les scories du petit puy de Dôme se change en magnifiques tapis de verdure qui cachent presque partout la roche qui forme la montagne. Celle-ci cependant paraît au jour en quelques endroits, et il est facile de voir qu’elle diffère entièrement, par sa nature, des scories qui composent le petit puy de Dôme qui lui est adossé. Une pierre blanche, légère, toujours imbibée d’eau, forme la masse entière du puy de Dôme, ou du moins toute la partie dans laquelle on a pu pénétrer. On ne retrouve de roche analogue que dans deux localités bien éloignées, les montagnes du Can

  1. Il y a quelques années on pouvait arriver au sommet du puy de Dôme par deux chemins que l’on aperçoit encore, mais dont on perd la trace de temps en temps. L’un est au midi, et s’appelle Besassa ; l’autre est au nord, et se nomme les Gravouses. On pouvait alors monter à cheval jusqu’au sommet de la montagne, tandis que maintenant on ne peut guère dépasser le sommet du petit puy de Dôme.