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scientifiques de l’Auvergne[1], et l’auteur ne manqua pas d’en proposer une nouvelle, sur laquelle la Bibliothèque de Genève[2] publia un article assez étendu, avec des observations qui tendaient à l’appuyer. On suppose que, lors des éruptions du mont Dore, une couche de matières pulvérulentes entraînées par les eaux pluviales et les vents[3], s’est déposée sur la plaine qui est actuellement couverte de cônes volcaniques, et qu’à l’époque où ces derniers ont cherché à se faire jour, il en est qui ont soulevé, sans pouvoir la percer, la couche épaisse qui s’opposait à leur éruption. C’est à un soulèvement de ce genre qu’on doit attribuer l’origine du puy de Dôme, sa forme arrondie, et la présence du petit puy de Dôme, volcan moderne qui lui est accolé, et dont les efforts ont soulevé sa masse avant d’avoir pu se frayer une issue par le cratère du Nid de la Poule.

Quelle que soit l’opinion que l’on se forme

  1. Tome 1, page 64.
  2. Année 1829.
  3. L’opinion qui tend à faire considérer le domite comme un tuf ponceux, et non comme un trachyte, est fortement appuyée par la présence d’une assez grande quantité de charbon de bois qui a été trouvée en creusant les fossés du chemin d’Alagnat qui passe le flanc méridional du puy.