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rométrique des monts Dores et des monts Dômes, et malgré la rapidité avec laquelle il décrit les sommets de cette dernière chaîne, il n’a pu s’empêcher de s’arrêter un instant sur le puy de Dôme, et d’émettre sur son origine l’opinion qui lui paraissait la plus probable. D’après lui, une immense coulée de lave blanche et poreuse serait partie du mont Dore, pour couvrir le plateau qui supporte actuellement les puys volcaniques. Cette coulée se serait épanchée avant le soulèvement de ces derniers, et c’est alors seulement que le puy de Dôme et les autres puys de même nature seraient restés comme témoins de cette immense coulée, et comme les masures d’un vieil édifice, à travers lequel les feux souterrains auraient fait jouer la mine[1].

Peut-être, disait encore Ramond, les montagnes de domite sont-elles le reste d’un petit système distinct, et tout aussi indépendant des monts Dore, que ceux-là le sont du Cantal et du Mezenc.

Ces deux théories furent combattues, en 1828, dans un mémoire inséré dans les Annales

  1. Nivellement barométrique des monts Dores et des monts Dômes.